Numéro du lot : 41
Estimation : 1000/1500 €
Guillaume APOLLINAIRE
Lettre autographe signée à André Billy.
Deux pages ½ in-8° sur papier de la Chambre des députés.
[Paris. Jeudi de septembre 1918]
Belle et amicale lettre enrichie de six vers hexasyllabiques. Apollinaire prie Billy de lui faire parvenir son article sur la « Très plaisante et récréative hystoire du très preulx et vaillant chevalier Perceval le Galloys », ouvrage publié au printemps 1918.
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Si j’étais un pi-hi
J’aurais du moins une aile
Pour t’aller voir Billy
Mais la vie est cruelle
Je n’ai que deux bras, ce qui n’est pas mal toutefois, par le temps qui court. Téléphone-moi le soir à Excelsior car tu sais qu’en dépit de l’appareil téléphonique que je porte sur la tête, il m’est impossible de demander la communication. D’ailleurs c’est simple on ne me la donnerait pas.
Quelqu’un m’a dit que tu avais mis un mot sur Perceval. J’étais en Bretagne où il n’y avait que Le Populaire de Nantes si bien que je n’ai pas vu ton papier. Tu serais bien gentil si tu me l’envoyais.
Par ailleurs on pourrait se revoir rue Saint-Guillaume ou rue Sainte-Apolline. Si tu ne voulais pas venir de mon côté on pourrait aller du tien.
Sur le quai Debilly
Revoir le gai Billy.
Ton ami. Guil. Apollinaire.
Mes hommages à Louise. Elle n’a jamais répondu à Jacqueline qui est persuadée qu’elle lui en veut et ne peut en trouver la cause. G. A.
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Provenance :
. Catalogue Marc Loliée. 1951.
. Collection M.D.
Bibliographie :
. G. Apollinaire. Correspondance générale. Honoré Champion. Tome III, pp. 599.600.
. André Billy, Apollinaire vivant, pp.105.106.
. G. Apollinaire. Œuvres complètes. Tome IV, pp. 777.778.
